Né aux Etats Unis d'Amérique il dut faire face, dès son plus jeune âge, à plusieurs difficultés : troubles sensoriels (daltonisme), perceptifs (amusie), et de l'apprentissage (dyslexie sévère).
À l'adolescence il contracta une forme grave de poliomyélite, tomba dans le coma et se réveilla paralysé mais ayant conservé sa capacité à parler ainsi que celle de bouger ses yeux.
À partir de ce moment il consacra ses jours aux deux seules activités qui lui étaient possibles : développer sa perception du langage corporel par le seul fait d'observer les agissements de son entourage, et tenter de retrouver les sensations de son corps en essayant d'induire le moindre mouvement.
Sans le savoir il débuta la pratique de l'hypnose thérapeutique sur lui même.
Deux ans plus tard il dépassa sa maladie et décida de devenir médecin, les séquelles de sa maladie lui fermant définitivement la possibilité de travailler dans la ferme familiale.
Pendant ses premières années d'études de médecine il participa à des séminaires sur l'hypnose expérimentale basés sur une méthodologie stricte. Lors de ses propres recherches Erickson s'éloigna de cette approche rigide avec l'idée de mettre en pratique différentes techniques de suggestion adaptées à la personne qui consultait, il défendit le fait que celle ci percevait parfaitement son environnement malgré l'état de conscience modifié dans lequel elle se trouvait pendant la séance d'hypnose.
Il obtint parallèlement son diplôme de docteur en médecine et une maitrise en psychologie.
Dans le domaine de la psychiatrie il débuta comme stagiaire, puis médecin assistant, médecin adjoint, médecin chef du service de recherche avant de devenir directeur de ce même service.
Lors d'une réunion scientifique il rencontra une étudiante en psychologie qui devint sa collaboratrice et compagne jusqu'au son décès.
C'est à elle que l'on doit une technique d'induction d'auto hypnose connue sous le nom de « la spirale des sens » qui utilise trois canaux de perception : visuel, auditif et kinesthésique.
À son poste de directeur de recherche psychiatrique s'ajouta celui de directeur de la formation dans la même spécialité tout en travaillant pour le gouvernement des Etats Unis Iors de la Seconde Guerre Mondiale, l'hypnose fut utilisée pour lutter efficacement contre les névroses dues au combat.
C'est après un banal accident à vélo, qui le conduisit à l'hôpital quelques jours, qu'il décida sous les conseils de son médecin d'emménager dans une région désertique afin de se prémunir de ses nombreuses allergies, il quitta le milieu hospitalier et ouvrit enfin son cabinet de consultations privées.
Quelques années plus tard la polio refit une deuxième apparition le clouant définitivement sur un fauteuil roulant malgré tous ses efforts. Il utilisa l'auto hypnose pour combattre ses douleurs chroniques. À partir de ce moment il se consacra, en plus de ses consultations, aux nombreux séminaires de formation qu'il anima à travers tout le pays.
Il fut le cofondateur de la Société Américaine d'Hypnose Clinique et le directeur du journal de ladite société pendant 10 ans.
Ce n'est qu'à 72 ans que son nom devint connu du grand public suite à une publication d'un pionnier de la thérapie familiale fondateur de l'école de Paio Alto.
Il consacra les dernières années de sa vie à accueillir chez lui de nombreux psychothérapeutes venus du monde entier pour échanger à propos de l'hypnose et de la vie.
Il décéda d'un choc septique dû à une péritonite, il ne put assister au premier congrès international qui lui fut consacré.
On peut dire de cet homme qu'il fut l'incarnation de la résilience.
À l'adolescence il contracta une forme grave de poliomyélite, tomba dans le coma et se réveilla paralysé mais ayant conservé sa capacité à parler ainsi que celle de bouger ses yeux.
À partir de ce moment il consacra ses jours aux deux seules activités qui lui étaient possibles : développer sa perception du langage corporel par le seul fait d'observer les agissements de son entourage, et tenter de retrouver les sensations de son corps en essayant d'induire le moindre mouvement.
Sans le savoir il débuta la pratique de l'hypnose thérapeutique sur lui même.
Deux ans plus tard il dépassa sa maladie et décida de devenir médecin, les séquelles de sa maladie lui fermant définitivement la possibilité de travailler dans la ferme familiale.
Pendant ses premières années d'études de médecine il participa à des séminaires sur l'hypnose expérimentale basés sur une méthodologie stricte. Lors de ses propres recherches Erickson s'éloigna de cette approche rigide avec l'idée de mettre en pratique différentes techniques de suggestion adaptées à la personne qui consultait, il défendit le fait que celle ci percevait parfaitement son environnement malgré l'état de conscience modifié dans lequel elle se trouvait pendant la séance d'hypnose.
Il obtint parallèlement son diplôme de docteur en médecine et une maitrise en psychologie.
Dans le domaine de la psychiatrie il débuta comme stagiaire, puis médecin assistant, médecin adjoint, médecin chef du service de recherche avant de devenir directeur de ce même service.
Lors d'une réunion scientifique il rencontra une étudiante en psychologie qui devint sa collaboratrice et compagne jusqu'au son décès.
C'est à elle que l'on doit une technique d'induction d'auto hypnose connue sous le nom de « la spirale des sens » qui utilise trois canaux de perception : visuel, auditif et kinesthésique.
À son poste de directeur de recherche psychiatrique s'ajouta celui de directeur de la formation dans la même spécialité tout en travaillant pour le gouvernement des Etats Unis Iors de la Seconde Guerre Mondiale, l'hypnose fut utilisée pour lutter efficacement contre les névroses dues au combat.
C'est après un banal accident à vélo, qui le conduisit à l'hôpital quelques jours, qu'il décida sous les conseils de son médecin d'emménager dans une région désertique afin de se prémunir de ses nombreuses allergies, il quitta le milieu hospitalier et ouvrit enfin son cabinet de consultations privées.
Quelques années plus tard la polio refit une deuxième apparition le clouant définitivement sur un fauteuil roulant malgré tous ses efforts. Il utilisa l'auto hypnose pour combattre ses douleurs chroniques. À partir de ce moment il se consacra, en plus de ses consultations, aux nombreux séminaires de formation qu'il anima à travers tout le pays.
Il fut le cofondateur de la Société Américaine d'Hypnose Clinique et le directeur du journal de ladite société pendant 10 ans.
Ce n'est qu'à 72 ans que son nom devint connu du grand public suite à une publication d'un pionnier de la thérapie familiale fondateur de l'école de Paio Alto.
Il consacra les dernières années de sa vie à accueillir chez lui de nombreux psychothérapeutes venus du monde entier pour échanger à propos de l'hypnose et de la vie.
Il décéda d'un choc septique dû à une péritonite, il ne put assister au premier congrès international qui lui fut consacré.
On peut dire de cet homme qu'il fut l'incarnation de la résilience.